27 avril 2022
coucou alors je sais pas trop par quoi commencer, c’est un peu bizarre d’écrire en ligne mais j’espère secrètement que personne ne lire vraiment ce que je vais écrire. Donc là on est en avril 2022, j’ai 24 ans et je suis en couple, je vie à deux dans un tout petit studio parisien. enfait je fais des crises d’angoisse, je me sens ridiculement incapable, et j’ai tellement honte de me sentir comme ça que je n’ose pas le dire de vive voix, c’est pour ça que je l’écris ici. J’exerce un métier très particulier dans lequel j’ai énormément de succès. Et ce succès m’a créer beaucoup d’angoisses, mais il m’a aussi quelque part beaucoup aidé à reprendre confiance en moi, surtout que j’avais enfin commencé à accepté l’absence de mon père dans ma vie. Mais j’ai connu un échec dernièrement, et ça m’a fait basculer en arrière, je me suis revue jeune au collège, à cette époque où je me faisais séquestrer par mon père et où j’ai vécu des choses que je trouve tellement terribles moralement que je n’arrive pas à les expliquer clairement. Je sais qu’il existe des personnes qui vivent pire que moi, mais jamais je n’ai su reconnaître chez quelqu’un d’autre exactement ce que j’ai pu vivre avec mon père. Je me sens éternellement seule, et je ne suis pas bizarre, je suis juste faible, mais je joue la bizarre pour pas que l’on voit que c’est juste de la faiblesse. J’ai donc eu cet échec, et je me suis revue moi, jeune au collège et je me suis rappelée de qui j’étais et de qui je suis : très médiocre, totalement au milieu, ni admirable ni assez problématique pour que les professeurs s’inquiètent de mon cas. Pourtant, c’est terrible mais j’en rêvais. Je rêvais qu’un jour quelqu’un s’aperçoive que j’étais au bord du gouffre. J’ai toujours été désespérée d’attention, je voulais que quelqu’un voit que quelque chose n’allait pas, que ce n’était pas normal. Qu’on arrête ce cauchemar, duquel je ne voyais jamais le bout et qui faisait de moi cette personne que je détestais. J’ai toujours haï ma sensibilité, ma susceptibilité, mon impulsivité hors de contrôle et mon manque de réel courage pour un jours vraiment tout casser. J’attendais désespérément que quelqu’un me vienne en aide, mais personne n’est jamais venu, et ça a duré, jusqu’à ce qu’un jour je décide d’allier ma famille contre lui. Mais maintenant, il revient, et maintenant je me rappelle d’à quel point j’étais et je suis encore cette misérable petite chouineuse. Et que jamais il n’y aura de porte de sortie. C’est lui et moi pour toujours, comme une grande prison de verre, il revient toujours pour me rappeler que c’est lui qui m’a faite comme ça.
Je vais lentement mais surement devenir un poids pour mon copain, et Silva partir comme les autres personnes qui 'mont connu assez longtemps pour se rendre compte qu’enfant je suis pas fun à vivre. Je suis lunatique, j’ai peur, je panique, j’angoisse et je déteste beaucoup de choses. Un jour il va en avoir marre. je vais me coucher