Enfait ce qui se passe, c’est qu’il n’y a vraiment rien à faire. Pas de sortie de secours, pas de plan. Ca m’emmerde, parce que je suis pas capable de vivre comme ça. Je me sens comme pendant les confinements où les jours s’enchaînaient autant que les clientes, où j’avais aucune perspective. J’encaisse, j’encaisse et j’encaisse, et surtout j’attends. Quoi ? Je sais pas trop. Mais j’attends.

Cette nuit j’ai rêvé que mon pere mourrait d’une crise cardiaque alors qu’il etait l’arbitre d’un match. Et ma mere mourrait apres lui, lentement. C’était bizarre parce que quand mon pere mourrait je me disais « je le savais qu’il allait mourir » et j’etais a la fois triste, et vide, comme si j’assistais à l’histoire de quelqu’un d’autre et pas la mienne. Mais j’etais devastée quand il s’agissait de ma mere. C’est la deuxième fois cette année où je reve de la voir mourir lentement, sans qu’elle meurre vraiment.

Bref aujourd’hui je me réveille avec le sentiment que rien ne va nulle part. Que j’ai juste à attendre les vacances. Quand j’etais petite j’adorais quand les cours commencaient, comme ca j’étais pas chez moi. J’adore voir des gens. Donc ca me fait bizarre la, d’attendre les vacances.